Le film DHEEPAN raconte l'histoire de Dheepan, un ancien soldat qui fuit la guerre civile au Sri Lanka pour se réfugier en France. Dans une banlieue parisienne délabrée, il vit désormais avec une jeune femme qu'il ne connaît pas et une petite fille : ils se font passer pour une famille pour les faux passeports. Dans leur lutte pour s'adapter et espérer, ils se retrouvent au milieu d'une guerre des gangs sanglante.
Après DE ROUILLE ET D'OS et UN PROPHETE, le réalisateur Jacques Audiard raconte avec force et art une histoire captivante d'une brûlante actualité. Ce thriller à l'image puissante séduit par la représentation authentique d'un homme traumatisé par la guerre et la violence, prêt à tout pour la dignité de sa famille.
Lors du festival du film de Cannes, présidé par les frères Coen, DHEEPAN a été récompensé par la Palme d'Or.
« Comme tous les films de Jacques Audiard, « Démons et merveilles » raconte comment les gens s'arrangent avec des situations contraignantes sans espoir, comment la frustration se transforme en peur et en violence. Dans l'appartement sombre où la famille de hasard doit s'arranger, Audiard fait monter la pression de l'extérieur, un désert de béton où les gens sont entassés et livrés à eux-mêmes, où il n'y a guère de distractions, mais de la violence de toutes parts. La poésie des moments intimes et les violentes irruptions de la réalité alternent dans un récit qui est à la fois un conte et un commentaire sur la crise actuelle des réfugiés.
La ghettoïsation ne connaît qu'une seule direction. Et lorsque se dérober n'est plus une option, Dheepan, dont l'acteur Antonythasan a lui-même été enrôlé comme enfant soldat par les Tigres tamouls, érige la même « No Fire Zone ! » que le gouvernement de son pays natal avait jadis érigée pour finalement tirer sur les Tamouls. La trêve entre le concierge, qui ne veut plus être un guerrier, et les gangsters, qui ne veulent pas la paix, ne peut être que fragile, même en France. [...]
Le « melting pot » des sentiments et des cultures est également uni par la bande sonore, sur laquelle des sons indiens côtoient des compositions électrisantes de Vivaldi et de Nicolas Jaar ainsi que des sons de rap dur. « Démons et merveilles » transmet une expérience cinématographique intense dans des images magnifiques qui sont également prêtes à exposer la violence dans toute sa dureté inesthétisée. Car Dheepan est peut-être comme le vieil éléphant [du début du film], silencieux, patient et dans l'expectative. Mais lorsque le passé le rattrape, il se dévoile et se bat - jusqu'au sang ». (Kathrin Häger, sur : filmdienst.de)
Le film DHEEPAN raconte l'histoire de Dheepan, un ancien soldat qui fuit la guerre civile au Sri Lanka pour se réfugier en France. Dans une banlieue parisienne délabrée, il vit désormais avec une jeune femme qu'il ne connaît pas et une petite fille : ils se font passer pour une famille pour les faux passeports. Dans leur lutte pour s'adapter et espérer, ils se retrouvent au milieu d'une guerre des gangs sanglante.
Après DE ROUILLE ET D'OS et UN PROPHETE, le réalisateur Jacques Audiard raconte avec force et art une histoire captivante d'une brûlante actualité. Ce thriller à l'image puissante séduit par la représentation authentique d'un homme traumatisé par la guerre et la violence, prêt à tout pour la dignité de sa famille.
Lors du festival du film de Cannes, présidé par les frères Coen, DHEEPAN a été récompensé par la Palme d'Or.
« Comme tous les films de Jacques Audiard, « Démons et merveilles » raconte comment les gens s'arrangent avec des situations contraignantes sans espoir, comment la frustration se transforme en peur et en violence. Dans l'appartement sombre où la famille de hasard doit s'arranger, Audiard fait monter la pression de l'extérieur, un désert de béton où les gens sont entassés et livrés à eux-mêmes, où il n'y a guère de distractions, mais de la violence de toutes parts. La poésie des moments intimes et les violentes irruptions de la réalité alternent dans un récit qui est à la fois un conte et un commentaire sur la crise actuelle des réfugiés.
La ghettoïsation ne connaît qu'une seule direction. Et lorsque se dérober n'est plus une option, Dheepan, dont l'acteur Antonythasan a lui-même été enrôlé comme enfant soldat par les Tigres tamouls, érige la même « No Fire Zone ! » que le gouvernement de son pays natal avait jadis érigée pour finalement tirer sur les Tamouls. La trêve entre le concierge, qui ne veut plus être un guerrier, et les gangsters, qui ne veulent pas la paix, ne peut être que fragile, même en France. [...]
Le « melting pot » des sentiments et des cultures est également uni par la bande sonore, sur laquelle des sons indiens côtoient des compositions électrisantes de Vivaldi et de Nicolas Jaar ainsi que des sons de rap dur. « Démons et merveilles » transmet une expérience cinématographique intense dans des images magnifiques qui sont également prêtes à exposer la violence dans toute sa dureté inesthétisée. Car Dheepan est peut-être comme le vieil éléphant [du début du film], silencieux, patient et dans l'expectative. Mais lorsque le passé le rattrape, il se dévoile et se bat - jusqu'au sang ». (Kathrin Häger, sur : filmdienst.de)